Métier de terrain et de contacts, le technicien comptage accomplit toutes les interventions liées aux appareils de tarification, ainsi que la collecte de données techniques et administratives notamment liées à la facturation de l’énergie. Notre collaboratrice Dominique nous parle de ce métier qu’elle exerce depuis 2013.

Quel a été votre parcours professionnel pour rejoindre Romande Energie comme technicienne comptage ?

À la base, je suis installatrice électricienne et ceci depuis 1985. À la fin de ma formation, j’ai été engagée par TSA Telecom SA à Lausanne, entreprise pour laquelle j’intervenais essentiellement sur les grandes installations téléphoniques. En 1989, j’ai repris l’entreprise de mon papa, « Electro installations SA ». Mon futur mari, m’a rejoint par la suite. Entourés de 8 collaborateurs, nos activités portaient sur des installations électriques, courant fort et faible (bâtiments, fermes, industries), mais aussi sur des installations de réseaux informatiques, ou encore de l’électroménager. J’ai géré cette entreprise jusqu’en 2013 avec des tâches très diversifiées : élaboration des devis, suivi des mandats jusqu’à la facturation, relation clientèle, mais aussi la formation des apprentis. Comme tous les petits patrons indépendants, j’étais tant au bureau que sur le terrain. En 2013, j’ai souhaité donner une nouvelle orientation à ma vie professionnelle. J’ai pu échanger sur le métier de technicien comptage grâce à une connaissance travaillant à Romande Energie. Quelques semaines plus tard, une offre d’emploi paraissait pour un poste à Moudon et le processus de recrutement a commencé !

Vous pouvez nous en dire plus concernant votre métier ?

Je m’occupe de la pose d’appareils de comptage pour tous les clients de la zone Nord du réseau de Romande Energie ainsi que de la mise en service des appareils de relevés à distance (télé-relevés). Je procède également à l’encaissement des factures, au sondage et à l’étalonnage de compteurs. La plus grande partie de mon temps est consacré au contact avec les clients, mais également avec les électriciens, les architectes, les gérances, les locataires ou propriétaires, les concierges ou encore les employés communaux. Je réponds à leurs questions et les renseigne sur nos appareils et processus.

Quelle employabilité offre ce métier ?

Pour exercer comme Technicien comptage, il faut au minimum un CFC d’installateur électricien. Mais dans mon travail de tous les jours, je recours à l’informatique, j’opère sur le réseau électrique basse tension, le tout avec un grand sens des normes de sécurité. Ce métier offre une vision différente de la formation de base qui nous oriente plutôt vers les domaines du bâtiment et des chantiers.

Quels sont les qualités et intérêts requis pour ce poste ?

Etre curieux et intéressé afin de pouvoir répondre aux clients et leur apporter le soutien nécessaire. Il faut donc être avenant et aimer le contact avec les gens tout en ayant de solides bases techniques. Pour ma part, j’aime apporter « le petit truc en plus » à nos clients. Une bonne condition physique est également importante car nous sommes dehors par tous les temps et par tous types de terrains : chantiers, bâtiments industriels, immeubles, villas, pâturages…! L’indépendance est aussi une qualité importante car on part le matin pour toute la journée. On a l’habitude de dire entre collègues, que notre « open space » à nous, c’est notre voiture ! Et enfin, il faut aimer les nouvelles technologies pour suivre l’évolution de notre métier avec, notamment, le futur concept du Smart metering. Personnellement, je me réjouis de ce nouveau challenge !

Etre une femme dans un milieu d’hommes ?

J’ai toujours eu le caractère d’un garçon manqué et j’ai le répondant qu’il faut pour me sentir bien dans ce milieu masculin, que je n’échangerais pour rien au monde ! Mon enthousiasme fait que cela s’est toujours très bien passé, et c’est avec plaisir que j’apprendrai qu’une femme aura été choisie pour devenir Technicienne comptage !

« J’aime apporter « le petit truc en plus » à nos clients ! »